L’enfant Bahrani
Mon Cœur, Comme des tourterelles Se perche sur tes paumes Et boit de la cuvette de la poitrine Et des lèvres Mon cœur… ton sein cache la fleur avec ses doigts et redevient enfant Qui dit à son jouet : ‘Dieu te punira’ Il s’habille à l’ envers Et s’endort debout.
Comme deux oiseaux qui querellent Sur un grain de blé, Tombé de ses mains.
Comme deux alouettes Qui paraissent de sa chemise Craignant que ceux qui se mettent debout Découvrent ses lampes Il a dit : ‘je n’ai pas ici_ désignant sa poche _ ma langue.’
Il s’est mit à courir mais le sentier s’est glissé Au dessus de lui Et la mer s’est versée de sa main Sur une étoile, Ses genoux étaient tombés Et, au voisinage, un œillet a pleuré .
Elle s’est levée et lui a levé le visage Est son rire s’y est éclaté Il a ôté la lame Et, timidement, il a sucé le sucre divin
Tu vas attraper un enfant Qui vole les noisettes de ses cheveux Et les cache dans son éloquence.
Un autre a quitté le champ Sans bloquer la rivière avec le mur Une pénitence en couleur L’a submergée.
‘Personne’, qui éclairait les rues avec son pas A dit que leurs fleurs avaient soif Comme…
Quand il a trébuché au rêve et au sentier, Il a heurté ses cotes avec le pied
Et la maison, les nuits et les arbres de la voisine Ont suivi ses pas
Comme deux sycomores Et comme des tourterelles, il s’est perché Sur la ligne de ses idées Et Dieu s’est déversé de sa poitrine Ses genoux étaient tombés sur une étoile Et, au voisinage, la Manama a pleuré.
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Traduit par Sondess jardaoui |